Ne pas s’alourdir des problèmes des autres : apprendre à se protéger

thegoodbreathebe
18 août
3 min de lecture

Tu ressens tout, tout le temps. Les ambiances, les émotions des autres, les non-dits… Tu captes, tu absorbes, tu portes — même quand ça ne t’appartient pas. Et parfois, sans même t’en rendre compte, tu te retrouves épuisé(e), dispersé(e), alourdi(e).

C’est un grand défi pour les hypersensibles, les empathes, les accompagnants… et tous ceux qui ont un cœur grand ouvert :

Comment rester connecté(e) sans se laisser envahir ?
Comment être là pour l’autre sans se perdre soi-même ?

La réponse n’est pas dans le mental. Elle commence par un retour au corps, au souffle, à ton espace intérieur.

Tu n’as pas à tout absorber

Ce n’est pas ton rôle de sauver, de réparer, de porter les blessures du monde sur ton dos.Mais par habitude ou loyauté invisible, tu te charges de ce qui ne t’appartient pas.Tu veux aider. Tu veux comprendre. Tu veux être présent(e).Mais parfois, tu confonds présence et fusion.

Ce que tu ressens n’est pas toujours à toi. Et le fait de le ressentir ne t’oblige pas à le garder.

Le souffle comme barrière énergétique douce

Le breathwork te ramène à la maison : ton corps, ton espace, ta vérité. Quand tu respires en conscience, tu crées une frontière saine, non pas rigide… mais claire. Une membrane vivante qui dit :

“Je peux ressentir ce qui se passe autour… sans me laisser traverser de toute part.”

Le souffle devient alors un ancrage. Une protection fluide, qui t’aide à ne pas t’alourdir de ce qui ne t’est pas destiné.

Reprendre la responsabilité de son énergie

Ce n’est pas égoïste de dire non. Ce n’est pas froid de se retirer. C’est responsable. Quand tu te charges de l’émotion de l’autre :

Tu l’empêches parfois de reprendre son propre pouvoir.
Tu t’éloignes de tes propres besoins.
Tu crées de la confusion énergétique.

Ton rôle n’est pas de porter, mais d’accompagner depuis un espace clair.

Comment se recentrer et revenir à soi ?

Un petit rituel à pratiquer après une interaction intense, un appel difficile, ou quand tu sens que “tu n’es plus tout à fait chez toi”.

Assieds-toi en silence. Ferme les yeux. Pose une main sur ton ventre.
Commence une respiration circulaire par la bouche, sans pause entre l’inspiration et l’expiration.
Visualise ton énergie revenir dans ton corps, comme une lumière qui te recentre.
À chaque expiration, relâche ce qui ne t’appartient pas.
Après 5 minutes, respire normalement, et dis intérieurement :“Je me libère de ce qui n’est pas à moi. Je me recentre. Je suis chez moi.”

Réflexion pour ton journal personnel

Où dans ma vie est-ce que je me sens trop impliqué(e) émotionnellement ?
Qu’est-ce que je porte qui ne m’appartient pas ?
De quoi ai-je besoin pour me sentir plus léger(e), plus aligné(e), plus libre ?

Tu es responsable de ton énergie, pas de celle des autres

Tu peux être profondément empathique sans te sacrifier. Tu peux être un(e) bon(ne) ami(e), parent, coach, partenaire… sans t’oublier. Ton souffle est là pour te le rappeler : tu es souverain(e) de ton espace intérieur. Et si tu as l’habitude de tout absorber, alors apprendre à respirer pour filtrer, nettoyer, protéger, peut tout changer.

Re-prendre de bonnes habitudes pour la rentrer !

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